Lors de la réalisation d’une EIS, il est nécessaire de disposer d’une base de données solide pour juger de manière adéquate des effets positifs et négatifs potentiels sur la santé. Différents types de données peuvent être consultés dans le processus d’EIS. Il peut s’agir de données qualitatives ou quantitatives, provenant de sources secondaires (par exemple, des données de surveillance de la santé) ou recueillies par l’équipe d’étude de l’EIS au moyen de divers outils et méthodes.
Le choix des outils et méthodes adéquats pour l’EIS dépend des lacunes en matière d’information identifiées lors de la phase de cadrage. Les outils de collecte des données primaires sont adaptés aux besoins spécifiques de l’évaluation. Il peut s’agir, par exemple, de groupes de discussion avec les membres de la communauté concernée, d’entretiens avec des informateurs clés du personnel de santé ou d’enquêtes sur les ménages. En fonction des besoins spécifiques en matière de données, d’autres outils, tels que des enquêtes entomologiques ou des échantillonnages environnementaux, peuvent être ajoutés.
La sélection, le développement et la mise en œuvre d’outils d’EIS adéquats nécessitent une expertise approfondie en matière de santé publique. Consultez la rubrique FORMATIONS si vous êtes intéressé par les cours disponibles sur l’EIS.
Le projet HIA4SD est un projet de recherche international mené par un consortium multinational basé au Burkina Faso, au Ghana, au Mozambique, en Suisse et en Tanzanie. Le projet vise à renforcer l’application de l’évaluation de l’impact sur la santé en tant que mécanisme de réglementation pour engager les projets de ressources naturelles à œuvrer en faveur de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Le projet est financé par le programme r4d, qui est une initiative conjointe du Fonds national suisse de la recherche scientifique et de l’Agence suisse pour le développement et la coopération.